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| | affaire cofidis-suite | |
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oufti-01 Invité
| Sujet: affaire cofidis-suite Mar 7 Nov - 21:40 | |
| Affaire Cofidis: le médecin fédéral "m'a injecté mon 1er dopant", affirme Gaumont http://www.avmaroc.com/l'ancien cycliste Philippe Gaumont arrive au tribunal de Nanterre le 6 novembre 2006 (© AFP - Damien Meyer) Affaire Cofidis: le médecin fédéral "m'a injecté mon 1er dopant", affirme Gaumont NANTERRE (AFP) - L'actuel médecin fédéral de la Fédération française de cyclisme (FFC) Armand Mégret "m'a injecté mon premier produit dopant de ma carrière en 1994", a affirmé mardi l'ex-coureur Philippe Gaumont, au deuxième jour du procès à Nanterre du dopage au sein de l'équipe cycliste Cofidis. Agé de 33 ans, Philippe Gaumont, aujourd'hui retiré du cyclisme, était interrogé sur la prise d'un corticoïde, le Kénacort, et les moyens pour le masquer lors de contrôles antidopages. Le juge assesseur Laurent Bougerie l'interroge. Le juge : "Quelle est la première fois que vous avez pris du Kénacort?" Gaumont : "Armand Mégret m'a injecté mon premier produit dopant de ma carrière en 1994". Le juge : "Le même Armand Mégret qui est aujourd'hui médecin fédéral et vers qui remonte le suivi longitudinal (suivi médical des coureurs censé lutter contre le dopage, ndlr)?" Gaumont : "Oui". Agitation de l'avocat de la FFC, Me Paul Mauriac, qui ne veut pas d'un "réquisitoire" avant l'heure. M. Mégret sera entendu comme témoin mercredi. Ex-coureur chez Cofidis de 1997 à 2004, Gaumont a reconnu la prise de produits dopants tout au long de sa carrière, précisant : "Je n'ai gagné qu'une course non dopé chez les professionnels, c'est le tour de Poitou-Charentes en 1994". "Chez Cofidis, j'ai vu un seul coureur ne pas se doper, c'est David Moncoutié. Il a des qualités naturelles et il a eu le caractère de refuser", a assuré Gaumont. Quant à l'avenir, il estime "difficile de faire bouger les choses" : "De toute façon, le vélo est dirigé par d'anciens coureurs, et qui dit anciens coureurs dit obligatoirement anciens dopés". Dans cette affaire jugée jusqu'à vendredi, dix personnes, dont sept coureurs ou ex-coureurs, sont poursuivies, non pour un trafic de produits dopants mais plutôt pour "une somme de comportements individuels illicites dans un milieu fortement marqué par la prise de médicaments et de substances interdites", selon l'enquête. Publié le: 07/11/2006 à 12:59:26 GMT |
| | | oufti-01 Invité
| Sujet: Re: affaire cofidis-suite Jeu 9 Nov - 22:15 | |
| Cofidis: le procureur requiert de la prison ferme contre un ex-soigneur 09.11.2006 18:21 Le procureur de Nanterre, Jacques Hossaert, a requis jeudi "un an de prison, dont quatre à six mois ferme", contre l'ex-soigneur Boguslaw Madejak, jugé depuis lundi en même temps que neuf autres personnes dans une affaire de dopage au sein de l'équipe cycliste Cofidis. M. Madejak, 51 ans, est poursuivi pour infraction à la réglementation sur les substances vénéneuses, incitation et aide à l'usage de produit ou procédé dopant ou masquant, entre 2001 et 2004. M. Hossaert a souligné "la détresse de cet homme", dont "la passion est le cyclisme". Mais Madejak, a ajouté le procureur, a fini par prendre un tournant "détestable" en faisant venir en France de jeunes coureurs polonais, comme lui, et en les aidant à se doper, ce qui lui permettait d'empocher plus d'argent, ses émoluments étant indexés sur leurs résultats sportifs. Au total, dix personnes, dont sept coureurs ou ex-coureurs, comparaissent depuis lundi en correctionnelle pour "une somme de comportements individuels illicites dans un milieu fortement marqué par la prise de médicaments et de substances interdites". (AFP) SOURCE WWW.TSR.CH |
| | | L'Admin Volant Légende vivante
Nombre de messages : 14062 Age : 32 Localisation : Aude (11) Manager de l'equipe : TEAM CSC Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: affaire cofidis-suite Jeu 9 Nov - 22:20 | |
| Merci pour ses infos ! | |
| | | L'Admin Volant Légende vivante
Nombre de messages : 14062 Age : 32 Localisation : Aude (11) Manager de l'equipe : TEAM CSC Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: affaire cofidis-suite Ven 10 Nov - 20:59 | |
| Tiens une info , le jugement de l'affaire Cofidis aura lieu le 12 janvier 2007 . Source : Eurosport.fr | |
| | | oufti-01 Invité
| Sujet: Re: affaire cofidis-suite Sam 11 Nov - 0:21 | |
| Des coureurs et un système...
10/11/2006 Par FABRICE VOISIN De Sports.fr Consulter aussi: Jeudi: Le soigneur pas épargné
Après cinq jours de débat, on n'aura pas appris grand-chose de nouveau sur le dopage lors du procès Cofidis si ce n'est quelques détails d'une réalité sordide exposée notamment par Philippe Gaumont. L'avocat de l'ancien coureur picard a d'ailleurs profité de la journée consacrée aux plaidoiries de la défense pour insister sur le fait que face à cette réalité, les dirigeants de l'époque de l'équipe française avaient préféré fermer les yeux. Le jugement du tribunal correctionnel de Nanterre a été mis en délibéré au 19 janvier 2007.
Philippe Gaumont et son avocat ont mis en cause le système. Mis à mal jeudi par le ministère public, les instances fédérales et l'équipe Cofidis et ses dirigeants ont encore été vivement rudoyés vendredi lors de l'ultime journée du procès consacrée notamment aux plaidoiries de la défense. L'avocat de Philippe Gaumont a ainsi été particulièrement véhément à l'égard d'un système où l'omerta continue de régner, s'appuyant sur les propos de son client dont la franchise a été particulièrement appréciée des magistrats. "Le circuit est complètement gangrené par le dopage. Voilà le système que Philippe Gaumont a dénoncé. Et il l'a payé cher", s'est exclamé Me Champagne. Il ne crache pas dans la soupe, cette soupe, il ne la supporte plus, il la recrache!", a poursuivi le défenseur du coureur picard.
Face à une réalité partout présente dans le peloton, l'avocat s'est demandé comment la FFC aurait pu ignorer le dopage. Mais pour ce qui est de l'équipe Cofidis, faisant référence à une conversation téléphonique explicite entre David Millar et Alain Bondue, le manager de l'équipe de l'époque, Me Champagne n'a aucun doute quant au fait que les dirigeants de la formation nordiste étaient parfaitement au courant.
Pour Me Paul-Albert Iweins, l'avocat de David Millar, le discours est sensiblement le même. Mais c'est l'Ecossais, lui-même, qui a déjà purgé une sanction sportive (deux ans de suspension qui ont pris fin le 24 juin dernier), qui s'est montré le plus clair sur la gravité du fléau tel qu'il l'a vécu. "Je pense franchement que le vélo a besoin de toucher le fond et de changer pour revenir. Il n'y a pas des complots, il n'y a pas de grand réseau de dopage. C'est comme à ce procès. Il n'y a pas un 'système' de dopage. Et le problème, c'est qu'il n'y a pas un 'système' de prévention du dopage", a-t'il déploré.
David Millar, pour qui ce procès devait permettre de faire le deuil définitif d'une période noire de sa carrière, sort soulagé de cette semaine pénible. L'Ecossais pour qui la relaxe a été demandée peut désormais vraiment commencer une deuxième carrière. Les six autres coureurs, eux, encourent de trois mois à un an de prison avec sursis, ce que le ministère public avait qualifié de "peines de principe". Peine de principe requise également pour Oleg Kozlitine (3 à 6 mois avec sursis) alors que pharmacien Pierre Ben Yamin risque six à douze mois d'emprisonnement et 3000 euros d'amende et que "Bob" Madejak est sous la menace d'un an de prison dont quatre à six mois ferme. Le jugement a été mis en délibéré au 19 janvier 2007. |
| | | L'Admin Volant Légende vivante
Nombre de messages : 14062 Age : 32 Localisation : Aude (11) Manager de l'equipe : TEAM CSC Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: affaire cofidis-suite Sam 11 Nov - 0:30 | |
| - oufti-01 a écrit:
- Des coureurs et un système...
10/11/2006 Par FABRICE VOISIN De Sports.fr Consulter aussi: Jeudi: Le soigneur pas épargné
Après cinq jours de débat, on n'aura pas appris grand-chose de nouveau sur le dopage lors du procès Cofidis si ce n'est quelques détails d'une réalité sordide exposée notamment par Philippe Gaumont. L'avocat de l'ancien coureur picard a d'ailleurs profité de la journée consacrée aux plaidoiries de la défense pour insister sur le fait que face à cette réalité, les dirigeants de l'époque de l'équipe française avaient préféré fermer les yeux. Le jugement du tribunal correctionnel de Nanterre a été mis en délibéré au 19 janvier 2007.
Philippe Gaumont et son avocat ont mis en cause le système. Mis à mal jeudi par le ministère public, les instances fédérales et l'équipe Cofidis et ses dirigeants ont encore été vivement rudoyés vendredi lors de l'ultime journée du procès consacrée notamment aux plaidoiries de la défense. L'avocat de Philippe Gaumont a ainsi été particulièrement véhément à l'égard d'un système où l'omerta continue de régner, s'appuyant sur les propos de son client dont la franchise a été particulièrement appréciée des magistrats. "Le circuit est complètement gangrené par le dopage. Voilà le système que Philippe Gaumont a dénoncé. Et il l'a payé cher", s'est exclamé Me Champagne. Il ne crache pas dans la soupe, cette soupe, il ne la supporte plus, il la recrache!", a poursuivi le défenseur du coureur picard.
Face à une réalité partout présente dans le peloton, l'avocat s'est demandé comment la FFC aurait pu ignorer le dopage. Mais pour ce qui est de l'équipe Cofidis, faisant référence à une conversation téléphonique explicite entre David Millar et Alain Bondue, le manager de l'équipe de l'époque, Me Champagne n'a aucun doute quant au fait que les dirigeants de la formation nordiste étaient parfaitement au courant.
Pour Me Paul-Albert Iweins, l'avocat de David Millar, le discours est sensiblement le même. Mais c'est l'Ecossais, lui-même, qui a déjà purgé une sanction sportive (deux ans de suspension qui ont pris fin le 24 juin dernier), qui s'est montré le plus clair sur la gravité du fléau tel qu'il l'a vécu. "Je pense franchement que le vélo a besoin de toucher le fond et de changer pour revenir. Il n'y a pas des complots, il n'y a pas de grand réseau de dopage. C'est comme à ce procès. Il n'y a pas un 'système' de dopage. Et le problème, c'est qu'il n'y a pas un 'système' de prévention du dopage", a-t'il déploré.
David Millar, pour qui ce procès devait permettre de faire le deuil définitif d'une période noire de sa carrière, sort soulagé de cette semaine pénible. L'Ecossais pour qui la relaxe a été demandée peut désormais vraiment commencer une deuxième carrière. Les six autres coureurs, eux, encourent de trois mois à un an de prison avec sursis, ce que le ministère public avait qualifié de "peines de principe". Peine de principe requise également pour Oleg Kozlitine (3 à 6 mois avec sursis) alors que pharmacien Pierre Ben Yamin risque six à douze mois d'emprisonnement et 3000 euros d'amende et que "Bob" Madejak est sous la menace d'un an de prison dont quatre à six mois ferme. Le jugement a été mis en délibéré au 19 janvier 2007. merci Oufti :D :arrow: | |
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